État de préparation à l’école et à l’apprentissage

Mis à jour le 21 Sep 21

Selon le Cadre d’action Éducation 2030, un enfant est prêt pour l’école lorsqu’il « a franchi certaines étapes de son développement dans toute une série de domaines, notamment que son état de santé et son état nutritionnel sont satisfaisants, et qu’il a atteint un stade de développement linguistique, cognitif, social et affectif qui correspond à son âge » (UNESCO, 2016, p. 39). La cible 4.2 de l’ODD 4 vise à garantir l’accès de tous les enfants à des services de développement et de prise en charge de la petite enfance et à une éducation préscolaire de qualité qui les préparent à suivre un enseignement primaire. Si la prise en charge de la petite enfance et le soutien familial jouent un rôle primordial dans l’état de préparation des enfants à l’école, cette synthèse se concentre sur l’aspect du développement de la petite enfance qui a trait à l’enseignement organisé, c’est-à-dire l’éducation préprimaire ou éducation de la petite enfance (EPE).

Ce que nous savons

Accès

La scolarisation de la petite enfance présente de grandes disparités entre les pays, en général plus marquées que pour les autres niveaux d’enseignement. Les données nationales et régionales relatives à l’enseignement préprimaire formel sont principalement obtenues grâce aux indicateurs « taux de participation à des activités organisées d’apprentissage (un an avant l’âge officiel de scolarisation dans le primaire) » (indicateur 4.2.2 des ODD) et « taux de scolarisation au préprimaire ». Pour l’ODD 4.2.2, le taux de scolarisation mondial s’élève à 67,2 % (2018). Cependant, à l’échelle régionale, ce taux n’est que de 42 % en Afrique subsaharienne, contre 96 % en Amérique latine et dans les Caraïbes (Équipe du Rapport mondial de suivi sur l’éducation, 2020). Les disparités de genre en matière d’accès aux programmes d’EPE sont moins fréquentes dans les programmes de petite enfance qu’à d’autres niveaux. D’après le Rapport mondial de suivi sur l’éducation 2007, les disparités de genre aux dépens des filles dans l’enseignement préprimaire sont surtout constatées dans des pays où le taux brut de scolarisation est très faible (Équipe du Rapport mondial de suivi sur l’éducation, 2006).

Qualité

Malgré un meilleur accès à l’enseignement préprimaire, la qualité des programmes reste généralement faible. L’universalisation de l’enseignement primaire a entraîné une baisse de sa qualité, et l’enseignement préprimaire est confronté au même risque. Un meilleur accès ne conduit pas forcément à une amélioration des résultats des élèves. Parfois, les efforts entrepris pour améliorer l’accès peuvent aggraver le problème de faible qualité (UNESCO, 2017). Il a été observé qu’une EPE de haute qualité produit des effets bénéfiques qui perdurent jusqu’au secondaire, même lorsque l’école primaire est de qualité médiocre. À l’inverse, une mauvaise qualité de l’enseignement préprimaire peut nuire au développement cérébral (UNESCO, 2015). La qualité des services d’EPE dépend principalement de la présence d’un environnement d’apprentissage adapté aux enfants et bienveillant, d’un programme scolaire reposant sur le jeu et adapté au développement des enfants, de supports pédagogiques suffisants et, en tout premier lieu, d’enseignants bien formés et qualifiés (IIPE, GPE, UNICEF, 2019).

Enseignants

L’un des éléments les plus déterminants de la qualité de l’enseignement préprimaire est la qualité du personnel enseignant ; son niveau de qualification et sa participation à la formation sont plus décisifs que des facteurs tels que le nombre de professionnels par enfant ou la taille du groupe (Putcha, 2018). À l’heure où les enseignants sont déjà en nombre insuffisant, une hausse significative des effectifs est nécessaire pour que les pays puissent atteindre l’objectif d’enseignement préprimaire universel (UNICEF, 2019). D’après des données de 2019 de l’ISU, le pourcentage d’enseignants qualifiés dans l’enseignement préprimaire est de 80,5 % à l’échelle mondiale contre seulement 60,5 % dans les pays à faible revenu. Le niveau de rémunération, les conditions de travail et le statut du personnel de l’enseignement préscolaire sont souvent médiocres, ce qui pose des difficultés de recrutement et entraîne des taux d’attrition élevés (Putcha, 2018).

Coûts et financement

L’enseignement préprimaire est insuffisamment financé par rapport à d’autres niveaux d’enseignement, avec un déficit d’investissement de près de 90 % dans les pays à faible revenu et de 75 % dans les pays à revenu intermédiaire inférieur. À l’échelle internationale, 38 % des pays consacrent moins de 2 % du budget de l’éducation à l’enseignement préprimaire (UNICEF, 2019). La Commission pour l’éducation (2016) estime que, pour offrir un accès universel à l’enseignement préprimaire dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire inférieur d’ici à 2030, un investissement de 44 milliards de dollars par an serait nécessaire si les pays appliquent les recommandations habituelles. Cependant, il a été démontré que les avantages de l’EPE l’emportaient largement sur ses coûts. Le soutien à l’apprentissage préprimaire est donc présenté comme un bon investissement : « chaque dollar investi dans l’éducation et la protection de la petite enfance peut engendrer un retour sur investissement allant jusqu’à 17 dollars pour les enfants les plus défavorisés » (Zubairi et Rose, 2017).

Impact sur l’apprentissage

Une EPE de qualité est un investissement pour la santé et le bien-être immédiats des jeunes enfants, mais aussi pour leur apprentissage et leur développement futurs. De multiples recherches montrent que la participation aux programmes d’EPE a un impact positif sur l’état de préparation à l’école primaire. Cet état est aussi corrélé à l’apprentissage, à l’achèvement de la scolarité, au développement ultérieur de capacités, à l’acquisition de compétences scolaires et à la réussite en dehors de l’école (UNICEF, 2019).

Au Brésil, les écoles de quatrième année d’école primaire qui avaient fréquenté une garderie et/ou une école maternelle obtenaient de meilleurs résultats en mathématiques que les élèves qui n’avaient pas bénéficié de services d’EPE. Dans la province rurale du Guizhou, en Chine, les enfants de première année qui étaient allés à la maternelle obtenaient des résultats en lecture, écriture et mathématiques bien supérieurs à ceux des autres enfants (UNESCO, 2012a), tandis que les enfants des zones rurales du Mozambique inscrits dans le préscolaire avaient 24 % plus de chances d’aller à l’école primaire et de faire des progrès en compréhension et en comportement (Zubairi et Rose, 2017).

En améliorant l’état de préparation à l’école, la participation à l’enseignement préprimaire augmente les chances d’inscription en première année de l’enseignement primaire, réduit la scolarisation tardive, l’abandon scolaire et le redoublement, tout en augmentant l’achèvement et la réussite scolaires (Équipe du Rapport mondial de suivi sur l’éducation, 2006). Des programmes préscolaires de qualité peuvent aussi aider les enfants à développer leur résilience face à des situations traumatiques et stressantes, comme les conflits ou d’autres urgences (UNICEF, 2019).

Équité et inclusion

Même si le potentiel de l’EPE a été prouvé, les enfants issus de familles pauvres et migrantes et ceux vivant des zones rurales ne profitent pas de cet enseignement, ou dans des conditions de moindre qualité que leurs pairs plus aisés ou vivant dans des zones urbaines (UNESCO, 2015). Les enfants des ménages les plus pauvres sont moins susceptibles d’être soutenus dans leur apprentissage préscolaire à la maison et ont jusqu’à 10 fois moins de chances de suivre des programmes d’EPE (UNICEF, 2019), ce qui ne fait que renforcer les disparités en matière d’apprentissage préscolaire.

D’après le Rapport sur le développement dans le monde 2018, les enfants issus de milieux défavorisés ont tendance à présenter des déficits d’apprentissage plusieurs années avant leur entrée à l’école. Ils sont donc mal préparés aux exigences de l’éducation formelle. Ces lacunes jouent un rôle déterminant dans les résultats qu’ils obtiendront tout au long de la scolarité et au début de l’âge adulte : « Un mauvais départ dans la vie et des niveaux inférieurs de compétences préscolaires ont pour conséquence que les enfants issus de milieux défavorisés arrivent à l’école tardivement et sans être préparés à en tirer pleinement profit. Ensuite, à mesure qu’ils grandissent, ces enfants ont plus de mal à dévier d’une trajectoire d’apprentissage déficiente » (Banque mondiale, 2018, p. 80).

Des programmes d’EPE de qualité peuvent permettre de compenser les situations défavorables. Ils peuvent aussi renforcer l’égalité en favorisant l’enseignement multilingue, l’égalité entre les sexes et les possibilités offertes aux enfants handicapés et à ceux se trouvant dans des situations d’urgence ou précaires. Il est établi que ce sont les élèves défavorisés qui tirent les avantages les plus considérables de tels programmes (Équipe du Rapport mondial de suivi sur l’éducation, 2006).

Grâce à une EPE de qualité, il est possible de diagnostiquer les troubles et d’y remédier à un stade précoce, afin de faciliter la transition vers des écoles ordinaires (Équipe du Rapport mondial de suivi sur l’éducation, 2006). Le fait d’intégrer les enfants handicapés pour leur permettre d’apprendre et de jouer aux côtés de leurs pairs au sein de programmes d’EPE ordinaires favorise la transition vers l’école primaire, réduit la stigmatisation et l’isolation pour l’enfant et ses parents et présente des avantages du point de vue socioémotionnel et scolaire pour l’ensemble des élèves.

Des programmes d’EPE de qualité peuvent contribuer à lutter contre les stéréotypes, en particulier les stéréotypes de genre. Les programmes d’enseignement ont beau souligner l’importance de l’égalité entre les sexes, il n’est pas rare que l’EPE favorise les attentes spécifiques au genre, avec des matériels pédagogiques qui promeuvent une répartition des rôles en fonction du sexe, des jeux qui reproduisent les stéréotypes et, plus important encore, des enseignants qui ne traitent souvent pas les garçons et les filles de la même façon (Équipe du Rapport mondial de suivi sur l’éducation, 2006). Une EPE fondée sur des programmes neutres du point de vue du genre peut briser ces stéréotypes, à condition que ces programmes s’accompagnent de changements dans l’attitude et le comportement des enseignants.

Il est important de garantir l’accès gratuit à des programmes d’EPE de qualité pour les enfants défavorisés et issus des minorités. Ils peuvent contribuer à l’intégration de familles issues de milieux minoritaires, à condition de respecter les particularités culturelles, d’être dispensés dans la langue locale et de faire appel à des ressources venant de la communauté. Afin d’améliorer l’accès des parents issus de minorités aux programmes existants d’EPE et de soutien parental, les initiatives doivent tenir compte des spécificités culturelles relatives aux convictions et pratiques des parents vis-à-vis de leurs enfants, ainsi que des identités et connaissances locales (UNESCO, 2012b ; Naudeau et al., 2011). Les programmes d’EPE peuvent aussi aider les enfants à renforcer leur estime de soi en utilisant leur langue maternelle tout en faisant l’acquisition d’une deuxième (et parfois d’une troisième) langue (Équipe du Rapport mondial de suivi sur l’éducation, 2006).

Problèmes et solutions possibles

Améliorer la formation des enseignants préscolaires et leur reconnaissance

Les améliorations de la qualité de l’enseignement et des résultats des enfants sont souvent dues à des enseignants mieux qualifiés et formés, même s’il est difficile de déterminer la durée optimale de la formation et l’articulation entre formation initiale et continue. Des stratégies qui privilégient un perfectionnement professionnel progressif, depuis la formation avant l’emploi jusqu’à une formation continue qui se poursuit tout au long de la carrière des professionnels de l’EPE, peuvent être mises au point (Garcia, Pence et Evans, 2008). Les compétences et les exigences des enseignants peuvent renforcer la pertinence de la formation initiale et professionnelle, améliorer la qualité du suivi et des possibilités d’accompagnement, favoriser la professionnalisation du personnel et contribuer aux efforts de planification des effectifs (Putcha, 2018).

Intégrer l’EPE dans les plans du secteur de l’éducation

L’EPE apparaît dans la plupart des plans du secteur de l’éducation, mais, en général, pas suffisamment pour assurer le développement de ce sous-secteur (IIPE, GPE, UNICEF, 2019). Incorporer l’EPE dans tout le processus de planification de l’éducation peut contribuer à garantir un enseignement préprimaire public universel et améliorer son intégration au système éducatif. Des études comparatives montrent que des services universels peuvent engendrer des taux de scolarisation bien plus élevés au sein des familles pauvres que des politiques ciblant spécifiquement les plus démunis. L’universalité des services est donc un plus grand facteur d’égalité (UNESCO, 2015). Cependant, des mesures spécifiques visant à encourager la participation des plus défavorisés peuvent contribuer à faire en sorte qu’ils ne soient pas laissés de côté. La planification du secteur de l’éducation est un moyen de renforcer le sous-secteur préprimaire et sa capacité d’offrir une EPE équitable et de qualité à tous les enfants : « À partir de plans du secteur de l’éducation crédibles qui intègrent le niveau préprimaire, les gouvernements peuvent proposer une vision globale du sous-secteur préprimaire et guider les décideurs et les personnes chargées de la mise en œuvre tout au long de la prestation des services d’EPE » (IIPE, GPE, UNICEF, 2019). Ils contribuent aussi à la mobilisation des ressources internes et externes nécessaires à l’expansion de ce sous-secteur.

Financement renforcé et plus efficace

Le financement de l’éducation préprimaire ne doit pas être considéré comme une diminution des fonds alloués à d’autres sous-secteurs de l’éducation, mais plutôt comme une stratégie essentielle pour renforcer l’ensemble du système éducatif. Pour répondre à ce besoin financier, il faut davantage mettre en commun les ressources, au moyen de comités intersectoriels coordonnés, où les services de l’éducation, de la santé, de la protection de la famille et d’autres services liés à l’EPE sont représentés (UNICEF, 2019). Outre la hausse des financements, des ressources doivent être affectées à ceux qui risquent de ne pas apprendre. Les décideurs doivent donner la priorité aux plus défavorisés et à la petite enfance, qui sont les domaines les plus rentables sur le plan social, tout en réduisant au minimum les dépenses que les ménages les plus pauvres consacrent à l’éducation de base (Commission pour l’éducation, 2016).

Coopération avec d’autres ministères et coordination des prestataires privés

Pour proposer des programmes de développement de la petite enfance de qualité, qui ne se limitent pas à l’aspect éducatif et s’attaquent à tous les enjeux pertinents qui favorisent le développement global des enfants, il faut adopter une démarche coordonnée intégrant les secteurs de l’éducation, de la santé, de la nutrition et de la protection sociale, tout en faisant appel à divers acteurs issus du public et du privé. Des organisations locales, des ONG, des groupes religieux et des entités à but lucratif peuvent épauler les actions entreprises par les gouvernements pour amplifier, améliorer et coordonner l’offre d’EPE (Commission pour l’éducation, 2016). Afin de jeter des ponts entre les différents domaines politiques qui ont une incidence sur la vie des jeunes enfants, quelques gouvernements ont commencé à élaborer des politiques nationales de la petite enfance qui englobent la santé, la nutrition, l’éducation, l’eau, l’hygiène, la propreté et la protection juridique des jeunes enfants (Équipe du Rapport mondial de suivi sur l’éducation, 2006).

Sélection d’outils

  • Mesure de la qualité et des acquis d’apprentissage préscolaire (MELQO) (UNESCO, 2017). Cet outil vise à promouvoir une mesure réaliste, exacte et utile du développement et de l’apprentissage des enfants au début de l’école primaire, ainsi que de la qualité de leurs environnements préscolaires.
  • Évaluation internationale du développement et de l’apprentissage préscolaire (IDELA) (Save the Children, 2017). Cet outil mesure le développement et l’apprentissage préscolaire des enfants. Il brosse un tableau général du développement et de l’apprentissage des enfants, qui englobent le développement moteur, le langage et l’alphabétisation précoces, la numératie et la résolution de problèmes précoces, ainsi que les compétences socioémotionnelles.
  • Cadre de l’indice de développement holistique de la petite enfance (HECDI) (UNESCO, 2014). Le cadre du HECDI propose un ensemble de cibles, de sous-cibles et d’indicateurs pour le suivi global du bien-être des jeunes enfants, à l’échelle nationale comme internationale.
  • SABER-Développement de la petite enfance (Banque mondiale, 2016).  Cet outil permet aux décideurs de faire le bilan et l’analyse des politiques et programmes de petite enfance existants et de repérer leurs lacunes et les domaines qui méritent l’attention des pouvoirs publics.
Références et Sources

Banque mondiale. 2018. Rapport sur le développement dans le monde, 2018 : Apprendre pour réaliser la promesse de l’éducation. Washington, DC : Banque mondiale.

Commission pour l’éducation. 2016. The learning generation : Investing in education for a changing world.

Équipe du Rapport mondial de suivi sur l’éducation. 2006. Un bon départ. Éducation et protection de la petite enfance. Rapport de suivi mondial sur l’EPT, 2007. UNESCO : Paris (France).

Équipe du Rapport mondial de suivi sur l’éducation. 2020. Inclusion et éducation : tous, sans exception, Rapport mondial de suivi sur l’éducation, 2020. Paris : UNESCO.

Garcia, M.; Pence, A.; Evans, J.L. 2008. Africa’s future, Africa’s challenge: Early childhood care and development in sub-Saharan Africa. Washington, DC : Banque mondiale. 

IIPE; GPE; UNICEF. 2019. Mainstreaming early childhood education into education sector planning. Course reader for module 1: The rationale for investing in pre-primary. 

Naudeau, S., Kataoka, N., Valerio, A., Neuman, M.J., Elder, L.K., 2011, Investir dans la petite enfance. Un guide de développement de la petite enfance pour le dialogue de politique et la préparation de projets. Washington, DC : Banque Mondiale.

Putcha, V. 2018. Strengthening and supporting the early childhood workforce: Competences and standards. Washington, DC : Results for Development.

UNESCO. 2012a. Expanding equitable early childhood care and education is an urgent need. Paris : UNESCO.

UNESCO. 2012b. Indigenous early childhood care and education (IECCE) curriculum framework for Africa: A focus on contexts and contents. UNESCO International Institute for Capacity Building in Africa : Addis-Abeba.

UNESCO. 2015. Les preuves sont là : il faut investir dans l’éducation et la protection de la petite enfance. Paris : UNESCO.

UNESCO. 2016. Éducation 2030 : Déclaration d’Incheon et Cadre d’action pour la mise en œuvre de l’Objectif de développement durable 4 : Assurer à tous une éducation équitable, inclusive et de qualité et des possibilités d’apprentissage tout au long de la vis. Paris : UNESCO.

UNESCO. 2017. Aperçu : MELQO : Initiative sur la mesure de la qualité et des acquis d’apprentissage préscolaire. Paris : UNESCO.

UNICEF (Fonds des Nations Unies pour l’enfance). 2019. Un monde prêt à apprendre : Accorder la priorité à une éducation préscolaire de qualité. New York : UNICEF.

Zubairi, A.;  Rose, P. ; 2017. Bright and early: How financing pre-primary education gives every child a fair start in life. London : Theirworld.

Glossaire

Bibliothèque