Les coûts sociaux sont les coûts supportés par la société dans son ensemble du fait des activités d’éducation et de formation mises en place. On peut là aussi en citer des exemples : Salaire du personnel enseignant et non enseignant; Autres dépenses courantes en biens et services (eau, gaz,..); Dépenses en livres, fournitures; Loyers éventuels, coûts des infrastructures et des équipements. Au-delà de ces dépenses monétaires, la collectivité doit supporter un coût d’opportunité lié à la possibilité d’utiliser autrement les moyens mobilisés.
Woodhall, M. 2004. L’Analyse coût-bénéfice dans la planification de l’éducation. Principes de la planification de l’éducation, 80. Paris: UNESCO-IIPE.
En résumé, on peut dire que l’analyse coût-bénéfice consiste généralement à tenter d’évaluer le taux de rendement social ou privé d’un investissement propre à un type ou à un niveau particulier d’éducation. Le taux de rendement social est le rapport entre les gains supplémentaires, avant déduction des impôts, obtenus dans le coursd’une vie grâce à un certain genre d’éducation, et le coût social decette éducation évalué d’après son coût d’opportunité. En comparant ce taux de rendement avec le taux de rendement d’autres genres ou d’autres niveaux d’éducation ou avec celui d’autres formesd’investissement social, on peut évaluer la rentabilité économique des dépenses publiques en éducation. De même, le taux de rendement privé, qui est le rapport entre les gains supplémentaires (déduction faite des impôts) et les dépenses qui incombent à chaque individu, permet de faire une évaluation de l’éducation considérée comme une forme d’investissement privé (page 53).
Woodhall, M. 2004. L’Analyse coût-bénéfice dans la planification de l’éducation. Principes de la planification de l’éducation, 80. Paris: UNESCO-IIPE.