Auteur(s) : Feyfant, Annie; Rey, Olivier
Organisation(s): Institut français de l'éducation
Publisher(s): École normale supérieure de Lyon
Date: 2014
Pages: 44 p.
Serie: Dossier de veille de l’IFÉ
Series Volume: 094
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Face à l’emprise des évaluations en tous genres dans l’espace éducatif, certains seraient sans doute enclins à détourner l’adage et se satisfaire d’une maxime telle que «Évaluer, évaluer, il en restera toujours quelque chose». Les contrôles, épreuves, examens et concours de toutes sortes apparaissent tellement naturels qu’on n’imagine pas de scolarité digne de ce nom sans leur consécration. Il suffit d’évoquer les inconvénients des notes pour s’attirer rapidement la réplique outrée: «Ce n’est pas en brisant le thermomètre qu’on résoudra les problèmes ! Pourtant, cette métaphore du thermomètre est aussi fréquente qu’erronée et contre-productive. L’idée que l’évaluation intervient de façon indépendante ex-post, après l’enseignement, méconnait en effet la réalité des processus scolaires. Ce que « mesurent » les évaluations, c’est en grande partie... l’effet de ces évaluations sur les apprentissages. Plutôt que de faire mine de croire que l’on mesure de façon «neutre» ce qui a été appris, les recherches convergent pour estimer qu’il serait plus pertinent de prendre en compte dès le départ qu’enseignement, apprentissage et évaluation forment un continuum. Dès lors, l’évaluation peut devenir non plus seulement un outil approximatif de contrôle mais aussi un levier pour mieux faire apprendre. C’est l’approche retenue pour ce dossier, mise à jour partielle d’un dossier publié en 2008.
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