Organisation(s): UNESCO; United Nations Girls' Education Initiative
Date: 2014
Pages: 61 p.
Dans le monde, 250 millions d’enfants, dont beaucoup sont issus de milieux défavorisés, n’acquièrent même pas les compétences élémentaires en raison du manque d’attention accordée à la qualité de l’éducation et la difficulté à atteindre les plus marginalisés. Le Rapport mondial de suivi sur l’éducation pour tous 2013/4, « Enseigner et apprendre : Atteindre la qualité pour tous », révèle que, de ce fait, de nombreuses filles et jeunes femmes n’ont pas acquis les compétences de base en lecture et en écriture, sans parler des autres compétences nécessaires pour exercer un emploi décent et s’épanouir. À la veille de 2015, ce résumé du Rapport mondial de suivi sur l’éducation pour tous 2013/4 présente une évaluation critique des tendances et des défis à relever pour atteindre les objectifs de l’Éducation pour tous, tout en passant en revue les questions liées à la crise de l’enseignement et de l’apprentissage, dans une perspective d’égalité des sexes. Tandis que la communauté internationale se prépare à élaborer les objectifs de développement pour l’après-2015, le Rapport recommande vigoureusement de placer l’éducation des filles au centre des cadres mondiaux et nationaux. Il regroupe les arguments les plus récents provenant du monde entier démontrant que l’éducation, surtout l’éducation des filles, peut contribuer à améliorer la santé et la nutrition, faire reculer la pauvreté, stimuler la croissance économique et renforcer les fondations de la démocratie.Il y est décrit comment les décideurs peuvent mettre un terme à la crise de l’apprentissage – en soutenant et maintenant un système d’éducation de qualité pour tous les enfants, indépendamment de leur condition sociale, en leur donnant les meilleurs enseignants. Pour accélérer l’éducation des filles, cela signifie qu’il faut recruter des enseignantes, surtout dans les zones rurales, et les soutenir et les motiver à l’aide des incitations appropriées ; et qu’il faut prêter attention, notamment, à une formation des enseignants et un développement professionnel tenant compte des inégalités entre les sexes.Si des efforts particuliers ne sont pas entrepris de toute urgence pour élargir les opportunités d’instruction aux groupes marginalisés, il faudra peut-être plusieurs générations pour que les pays les plus pauvres parviennent à l’achèvement universel de l’enseignement primaire et du premier cycle de l’enseignement secondaire, ainsi qu’à l’alphabétisme universel des jeunes.