Assessing reading fluency in Kenya: Oral or silent assessment?

Auteur(s) : Piper, Benjamin; Simmons Zuilkowski, Stephanie

Date: 2015

Pages: p. 153-171

Serie: International Review of Education

Series Volume: 61 (2015)

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Évaluer la maîtrise de la lecture au Kenya : lecture à haute voix ou silencieuse ? – Dans les dernières années, l’initiative de l’Éducation pour Tous ne se préoccupe plus uniquement de l’accès à l’école et accorde davantage d’importance à la qualité de l’enseignement et apprentissage. Nombreuses interventions récentes visant l’amélioration de la qualité de l’éducation maintenant mettent l’accent sur l’apprentissage de la lecture, qui est la compétence indispensable à la réussite scolaire ultérieure. Pourtant, malgré cette priorité accordée à la qualité de l’enseignement de la lecture dans les pays en développement, peu de recherches rigoureuses ont été effectuées sur un aspect essentiel, notamment l’évaluation des compétences des élèves. La présente analyse, qui exploite les données tirées de l’Initiative calcul et lecture au niveau primaire (Primary Math and Reading Initiative, PRIMR) du Kenya, constitue un premier pas en vue de combler cette lacune en traitant une question centrale de l’évaluation : faut-il évaluer les compétences en lecture au Kenya avec une méthode orale ou silencieuse ? Les auteurs ont comparé les résultats obtenus par des élèves de la deuxième année lors d’exercices de lecture orale et silencieuse en kiswahili et en anglais dans le cadre d’une évaluation des compétences fondamentales en lecture (Early Grade Reading Assessment, EGRA) et ils n’ont trouvé aucune différence statistique significative entre ces deux méthodes d’évaluation dans aucune des deux langues. Ils ont néanmoins constaté une corrélation plus marquée entre les résultats obtenus en lecture orale et ceux en compréhension du texte. L’évaluation de la lecture à haute voix présente un autre avantage pour les évaluateurs de programmes : elle permet de relever des informations sur les erreurs des élèves, et donc de recenser les mots lus correctement par minute, au lieu du nombre de mots simplement lus par minute. Les auteurs recommandent par conséquent d’évaluer, au Kenya et dans les contextes comparables, la fluidité en lecture des élèves par une lecture orale et non silencieuse.

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